L’EAU HYDROGENEE et les différentes eaux

Mémoire pour le diplôme de nutrition 2021 Ecole TCMA, Manuel Flux

Sylvie Allamand

20, av. Pierre-Odier

1224 Chêne-Bougeries

Publié avec la permission de l'auteure.
Mme Allamand possède depuis plusieurs années une machine Hydrolife VIP undersink.

L'intégralité de son mémoire peut être obtenu ici : cliquez ici

Titre mémoire eau hydrogénée

1.       Introduction

1.1.           Parcours personnel

 

J’ai été élevée en mangeant chaque matin la "crème Budwig" de la doctoresse Kous- mine. Mes grands-parents et mes parents se faisaient déjà soigner par la doctoresse ce qui m’a sensibilisée dès mon jeune âge à la nutrition.

 

Cela ne m’a pas empêché de me battre toute ma vie contre l’embonpoint et d’essayer tous les régimes inimaginables et possibles. J’ai maigri des centaines de kilos et très malheureusement repris des centaines de kilos.

 

Nous avons découvert vers l’âge de 18 ans que ma soeur avait une maladie auto- immune extrêmement rare et les médecins visités dans le monde entier n’ont pas été d’une grande aide !

Depuis ce jour, nous n’avons cessé de continuer nos recherches concernant la nutri- tion et sa mise en pratique.

 

Les médecins la mettaient en garde en lui disant qu’il ne fallait pas tomber enceinte car à chaque grossesse la maladie ferait une poussée. Beaucoup de paroles négatives de leur part, des médicaments et aucune solution ! Actuellement ma soeur a 4 beaux enfants et va bien.

 

Nous avions une entreprise familiale de toiture en ferblanterie, couverture et étan- chéité. Depuis mes 20 ans je travaillais sur les toits à poser les tuiles ou coller l’étan- chéité. En 2017 mon père est décédé au début d’un gros chantier et j’ai par la force

des choses reprendre l’entreprise. En 2020 suite au Covid, des chantiers se sont an- nulés pour être remis à plus tard et j’ai malheureusement fermé mon entreprise.

Suite à cette perte j’ai dû me réorganiser, me réorienter et je me suis naturellement tournée vers la nutrition, sujet qui m’a toujours intéressé.

Devenir nutritionniste c’est l’occasion d’aider ma future clientèle à améliorer sa santé.

 

1.2.           Choix du thème

 

Ce mémoire traite des principales eaux consommées à ce jour dans le monde. Nous parlerons :

·           de l’eau du robinet

·         de l‘eau en bouteille

·         de l’eau filtrée

·         de l’eau osmosée

·         de l’eau Kangen

·         et finalement de l’eau hydrogénée

 

Cette dernière est présentée et mise en avant dans le but de connaître ses actions sur le corps et ainsi découvrir les bienfaits possibles. En effet, l’eau hydrogénée est vantée pour avoir des actions sur le vieillissement, sur les inflammations et sur différentes maladies. Ce travail de recherche porte sur les effets de l’hydrogène dans le corps et plus particulièrement de l’eau hydrogénée, (hydrogène mélangé à de l’eau), manière la plus facile de consommer l’hydrogène. Ce mémoire permettra de détailler les bien- faits de cet élément notamment sur l’impact qu’il peut avoir pour lutter contre certaines pathologies. Le microbiote sera aussi évoqué, sa corrélation avec certaines maladies dégénératives mise en évidence.

 

Ce mémoire pourra permettre à des spécialistes tels que les nutritionnistes de décou- vrir ce nouvel antioxydant et ainsi le conseiller à des patients pour qui l’eau hydrogénée pourrait avoir un impact sur leur qualité de vie ou permettre une amélioration de leur maladie.

 

2.       Contexte

L’eau est vitale, cruciale et majoritaire pour le corps humain. Elle est un des fonda- mentaux de la survie de l’espèce humaine.

Une personne adulte est, en moyenne, constituée de 65% d’eau. Pour une personne de 70 kilogrammes cela équivaut à environ 42 litres d’eau. Pour un bébé, le pourcen- tage est plus élevé, (75%) et avec l’âge l’eau diminue, (50%) (Futura Santé, 2021) (Demeure, 2018). A noter que les reins sont composés de 83% d’eau, le cœur 79%, le cerveau 75% et le sang 83%.

La fonction principale de l’eau est de transporter les éléments nutritifs et les déchets métaboliques. Elle est le constituant majeur du sang et joue un rôle dans le maintien de la température corporelle. Elle est nécessaire aussi pour la création des cellules (Hydratation for health, sans date). Chaque jour environ 2,4 litres d’eau sont éliminés par la sueur, l’urine et la respiration (Futura Santé, 2021). Une bonne hydratation est importante pour remplacer cette eau évacuée.

 

De ce fait, consommer de l’eau est un besoin qui doit être pris au sérieux. Il existe de plus en plus d’eaux qui inondent le marché, chacune avec des bénéfices différents, notamment l’eau hydrogénée. Concernant cette dernière, différents sites internet en parlent comme un remède à plusieurs maladies. Ces bienfaits sont-ils réels ? C’est cette question qui va être abordée et présentée dans les pages qui suivent.

 

Pour répondre à ces interrogations, des recherches ont été faites dans les bases de données de « Pubmed » pour les articles scientifiques et les sites d’éditeurs tels que

« Science Direct », « Springer Link » et « Google Scholar ». Des recherches ont éga- lement été effectuées sur des sites fournissant moult informations et interviews à ce sujet.

 

En ce qui concerne la structure, les différentes eaux seront premièrement présentées. L’eau hydrogénée sera mise en avant avec :

·         une introduction

·         un historique

·         la façon de l’utiliser

·         ses actions dans le corps

 

·         et ses bienfaits pour les personnes malades ou en bonne santé

 

3.       Les différents types d’eau

3.1.           Eau du robinet

 

Actuellement, nous trouvons de plus en plus de différentes sortes d’eau sur le marché. Voici un petit tour d’horizon des eaux les plus répandues.

3.1.1.      En Suisse

 

En Suisse, l’eau potable vient avant tout des nappes phréatiques (80%), qui se rem- plissent grâce aux précipitations ainsi qu’au débordement des cours d’eau. L’eau est filtrée naturellement en s’infiltrant par les différentes couches du sol. Ceci est positif, car les eaux souterraines contiennent peu de micropolluants, comparé aux lacs et ri- vières. En effet, on retrouve des micropolluants comme les pesticides et les résidus de médicaments principalement dans les sources provenant des lacs et des rivières en raison des eaux usées traitées et rejetées dans ces endroits. L’eau est traitée avant d’arriver au robinet. Il se peut cependant que des résidus subsistent (Le Temps. 2019) (RTS, 2012).

De surcroît, le niveau de nitrate a augmenté et dépasse les valeurs fixées par l’ordon- nance sur la protection des eaux (OEaux) (25mg/L), particulièrement dans les régions agricoles et sur le Plateau en raison des engrais, des produits phytosanitaires et divers polluants utilisés. (Le Temps, 2019).

 

Selon l’ordonnance du Département Fédéral de l’Intérieur sur l’eau potable datant de 2017, le pH doit être entre 6.8 et 8.2 pour l’eau potable, l’eau des installations de bai- gnade et l’eau de douche accessibles au public.

3.1.2.      A Genève

 

Les habitants de Genève ont principalement de l’eau qui vient du lac Léman (90%) ainsi que des nappes phréatiques (10%). L’eau du robinet à Genève est répartie en quatre zones (annexe 1). Les habitants de la zone 1 sont raccordés à l’eau du lac, ce qui correspond à la ville de Genève, ainsi que les communes de Versoix, Anières, Lancy, Satigny, etc. L’eau de la zone 2 vient du lac et de la nappe phréatique de l’Al- london à destination des habitants des communes de Dardagny, Avully et Cartigny. La zone 3 est aussi raccordée à l’eau du lac, appelée secteur Nappe, pour les habitants

 

de Chancy à Troinex. Pour terminer, l’eau de la zone 4 provient de la nappe phréatique du Genevois, secteur Arve pour les habitants de Veyrier, Chêne-Bougeries et Thônex (SIG, 2021). A titre d’information, le lundi 10 mai 2021 un article parlant de la prove- nance de l’eau des Genevois a été publiée sous forme d’infographie dans la Tribune de Genève (annexe 2).

 

Dans les zones 1/2/3 l’eau est peu minéralisée et faible en nitrates et pour la zone 4 moyennement minéralisée et faible en nitrates (SIG, 2021).

 

Des contrôles sont faits très régulièrement par les Services Industriels de Genève (SIG) entre autres afin d’avoir la meilleure eau possible. Un bilan est envoyé chaque année aux habitants du canton afin qu’ils puissent connaître la teneur en calcium, en magnésium, en nitrates ainsi que la dureté de l’eau selon les quatre zones (SIG, 2021). La dureté de l’eau est calculée selon sa teneur en calcium et en magnésium. Elle varie en fonction du parcours de l’eau au travers des différentes couches du sol. La mesure est calculée en degré français (°F), 1°F correspond à 10mg de carbonate de calcium pour un litre d’eau. L’eau est considérée comme « douce » jusqu’à 15°F (150 mg de carbonate de calcium CaCO3). A partir de 30°F, elle est considérée comme « dure » (300 mg CaCO3) (SIG, 2021).

Le nitrate est composé d’un atome d’azote et de trois atomes d’oxygène (NO3-). Il n’est pas dangereux. Cependant, s’il se transforme en nitrite (NO2-), cela peut devenir in- quiétant pour les nouveaux-nés. Ils peuvent développer la méthémoglobinémie, (syn- drome du bébé bleu), qui est caractérisée par une capacité réduite du sang à trans- porter l’oxygène dans l’organisme. Il n’y a pas ce problème chez les adultes qui grâce à leur système digestif et l’acidité gastrique évitent le développement de la flore bac- térienne et la formation de nitrites (Capronnier, 2012) (Beaulieu, sans date). En Suisse, la valeur des nitrates ne doit pas dépasser 25 mg/l (OFEV, 2021).

 

3.2.           Eau en bouteille

 

Il existe une multitude d’eaux en bouteille avec différentes offres en termes de miné- raux. Leur pH se situe autour de 7. Le pH ou potentiel hydrogène mesure l’acidité ou l’alcalinité de l’eau sur une échelle de 0 à 14. Une valeur de 1 à 6 indique une eau acide, la valeur 7 est neutre et une valeur comprise entre 8 à 14 démontre une eau alcalinisante.

Des tests ont été effectués et ont prouvé que la plupart des eaux vendues en Suisse n’apportent pas plus de minéraux que l’eau du robinet qui est de bonne qualité. (Bon à savoir, 2016) (RTS, 2018).

 

Lorsque l’on consomme de l’eau en bouteille, on absorbe aussi des microparticules voire des nanoparticules de plastique (du polypropylène, des fibres de nylon et des polytéréphtalate d’éthylène (PET), environ 10,4 particules d’une taille d’approximati- vement 0,10 millimètres dans un litre d’eau (Le Temps, 2018).

Une étude australienne de l’Université de Newcastle commandée par le WWF en 2019 estime que nous consommons chaque semaine 5 grammes de plastique (l’équivalent du poids d’une carte de crédit). Chaque semaine nous ingérons 2000 de ces particules ce qui fait approximativement 260 grammes par année de plastique dans notre corps. L’eau en bouteille serait la première à être incriminée. (University of Newcastle, 2019). D’où l’importance de considérer les bouteilles en verre.

 

D’autre part les bouteilles en plastiques polluent. Le plastique est retrouvé partout dans les océans, en forêt et même dans les glaces de l’Arctique (Greenpeace, 2021). Mal- heureusement, c’est ce qui est retrouvé en majorité dans les eaux vives d’Europe (fleuves, rivières, océans, mers…) (Privé, 2019). Deux tiers du plastique se retrouvent cachés au fond de l’océan. Lorsqu’il se décompose, il se transforme en morceaux très fins, invisibles à l’œil nu et qui sont extrêmement néfastes pour les écosystèmes (Greenpeace, 2021).

 

3.3.           Eau filtrée

 

Il existe de plus en plus d’appareils (carafes ou fontaines) pour filtrer l’eau et certains vantent de nombreux bénéfices à cette solution. Elle permet d’améliorer le goût de l’eau, de traiter le calcaire, de faire disparaître les métaux lourds tels que le plomb et le cuivre (rare dans les eaux en Suisse) et les micropolluants (pesticides, résidus de médicaments, produits fluorés, substances dans les lessives, etc). Filtrer l’eau permet d’enlever le calcium et le magnésium, éléments qui forment le calcaire et ainsi protéger les appareils ménagers telles que les machines à café, les bouilloires, les machines à laver, etc. Cependant elle modifie la composition de l’eau en sels minéraux (RTS, 2016).

Il est important d’être bien rigoureux lorsque l’on acquiert une carafe ou une fontaine filtrante afin de bien suivre les conseils d’utilisation en changeant le filtre tous les mois et bien nettoyer le récipient afin d’éviter d’amener de nouvelles bactéries (RTS, 2016). Il faut aussi se renseigner sur les différentes offres proposées sur le marché car cer- tains filtres rejettent dans l’eau filtrée du sodium. Cet apport supplémentaire est mau- vais pour le corps car nos aliments apportent déjà une grande quantité de sel. Des ions d’argent, utilisés pour éviter le développement des bactéries, sont parfois ajoutés à l’eau, ce qui peut être nocif (Goubet, 2017) (RTS, 2016).

3.4.           Eau osmosée

 

L’eau osmosée est encore plus pure qu’une eau filtrée. Ce système fonctionne avec trois filtres et une membrane. Le premier et second filtre traitent les particules solides se trouvant dans l’eau, tel que le sable. Ensuite vient le filtre à charbon qui retient le chlore et les pesticides amenant une mauvaise odeur et un goût déplaisant. Pour ter- miner, la membrane filtre les nitrates, le calcaire, les virus et les bactéries afin de gar- der uniquement les molécules H2O.

Ce processus consomme beaucoup d’eau. En effet, pour un litre d’eau, quatre à cinq litres d’eau sont utilisés pour rincer les membranes et enlever les polluants (Futura Sciences, 2020).

 

Comme pour l’eau filtrée, cette eau est tellement pure qu’elle ne contient plus aucuns minéraux bénéfiques pour la santé (Futura Sciences, 2020).

 

3.5.           Eau Kangen

 

Cette eau provient du Japon. Kangen signifie « retour à la source » en japonais (Uni- vers Nature, sans date). C’est une eau alcaline avec un pH entre 8,5 et 9,5. Sa charge en électrons et en hydrogène (H-) est plus importante, ce qui produit une désacidifica- tion et une désoxydation des tissus. Elle est donc antioxydante, anti-inflammatoire et permet aux cellules de se régénérer ce qui a pour effet de retarder le vieillissement. Elle est proche de l’eau distillée (Hertel, 2011) (Laski, 2016). L’hydratation apportée par cette eau serait six fois plus importante qu’une eau classique en raison d’une grande capacité de pénétration dans la membrane cellulaire. De ce fait, les cellules sont plus hydratées. Cette eau facilite l’élimination des déchets organiques. Depuis 1964, le Ministère de la Santé et des Sports au Japon reconnaît l’eau Kangen comme un moyen de prévenir les maladies et de permettre une meilleure récupération pour les malades. Elle est utilisée dans plusieurs hôpitaux. De plus, par son pH alcalin, elle permettrait de se maintenir en bonne santé, sachant qu’un terrain acide est propice au développement de maladies et d’un système immunitaire plus faible (Univers Nature, sans date).

Cependant, il est conseillé de n’utiliser l’eau Kangen que pour des cures de courte durée uniquement (Laski, 2016).

Les avis sont très divergents sur cette eau : certains la trouvent miraculeuse, d’autres pensent que c’est un simple coup marketing. De plus, peu d’études ont été réalisées à son sujet.

 

4.       L’eau hydrogénée

4.1.           Présentation

 

L’hydrogène est le gaz le plus léger et présent en grande quantité dans l’univers. Il constitue les étoiles, notamment le Soleil, et son symbole est le H. On le retrouve également dans la molécule de l’eau H2O. (Futura Sciences, 2021).

Voici comment Nicolson et al. en 2016 le décrivent :

 

« Hydrogen (H) is the lightest and most abundant element in the universe; in its molecular form H2 is a colorless, odorless, tasteless, non-toxic, nonmetallic gas. Although hydrogen can burn at temperatures above 570˚C, at normal tempera- tures and partial pressures (at concentrations below 4%), it is a harmless gas that can act as a cellular antioxidant »1

4.2.           Historique

 

En 1888, Pilcher utilise pour la première fois de l’hydrogène pour soigner. Il l’a utilisé pour détecter les perforations colorectales dans le but d’éviter les chirurgies non né- cessaires (Nicolson et al., 2016).

En 1975, un article parlait d’un traitement d’hydrogène hyperbare sur les cancers de la peau empêchant la tumeur de grandir. C’est à partir des années 80 que les premiers questionnements sur les possibles effets de l’hydrogène sont apparus. En 2005, le Docteur Ohta, chercheur en mitochondriale, a commencé des recherches et a trouvé des effets thérapeutiques concernant l’hydrogène qui ont été publiées en 2007 (Gundry, 2020). Cette même année, le Docteur Ohsawa et des confrères publient l’ar- ticle « Hydrogen acts as a therapeutic antioxidant by selectively reducing cytotoxic oxygen radicals »2 dans le journal Nature Medicine qui met en avant le pouvoir de l’hydrogène dans la protection des dommages oxydatifs (Dixon, Tang et Zhang, 2013). Ensuite de nombreuses études ont été réalisées, pour la majorité en provenance d’Asie et plus spécifiquement du Japon, de la Chine et de la Corée. (Gundry, 2020).

 

 


1 Traduction : L’hydrogène est l’élément le plus léger et le plus abondant dans l’univers ; dans sa forme moléculaire H2, il n’a pas de couleur, d’odeur, de goût, n’est pas toxique et non métallique. Bien que l’hydrogène puisse brûler à une température au-dessus 570°C, à des températures normales et des pressions partielles (une concentration en dessous de 4%), il est sans danger et peut agir comme un antioxydant cellulaire.

2 Traduction : L’hydrogène agit comme un antioxydant thérapeutique en réduisant sélectivement les radicaux oxygénés cytotoxiques

 

4.3.           Administration de l’hydrogène

 

Il existe trois manières d’administrer l’hydrogène :

 

1.    L’absorption

La manière la plus facile de consommer l’hydrogène est l’eau hydrogénée. Elle est produite en dissolvant de l’hydrogène dans de l’eau sans changer le PH de celle-ci (Gundry, 2020). Cependant, la concentration d’hydrogène reste peu de temps dans le liquide (Zhang et al., 2012).

L’hydrogène peut vite pénétrer dans les cellules ainsi que la barrière hémato- encéphalique (Nicolson et al., 2016). Des machines et des gourdes peuvent être achetées permettant de produire de l’hydrogène. Des comprimés à dis- soudre dans l’eau et des compléments alimentaires sont aussi facilement ac- cessibles à l’achat.

L’eau hydrogénée peut également être administrée grâce à des gouttes pour les yeux. Des bains d’hydrogène sont aussi efficaces (Ohta, 2014).

 

2.    L’inhalation

On l’inhale grâce à un masque ou une canule nasale. Il est d’ailleurs possible de trouver des inhalateurs en vente sur Internet. Cette méthode agit rapidement (Zhang et al., 2012).

 

3.    L’injection

Il existe des injections intrapéritonéales, des intraveineuses ou encore des in- jections que l’on peut faire avec du sérum physiologique, (Zhang et al., 2012) (Gundry, 2020). Elles doivent être pratiquées par des personnes compétentes tel qu’un médecin.

Des études faites sur des animaux ont montré de très bons résultats avec beau- coup d’efficacité.

 

Il est encore difficile de définir la quantité exacte à administrer car les scientifiques ne savent pas précisément ce dont le corps a besoin. Dans les études répertoriées la dose donnée dépend du modèle utilisé, humains ou souris / rats ; elle varie de 200 ml à 2 litres. Pour ce qui est de la durée de la prise, elle fluctue entre deux jours à trois mois environ. La concentration en hydrogène diffère énormément et n’est pas toujours clairement exprimée, comme vous le constaterez dans le tableau répertoriant ces in- formations à l’annexe 3. Elle oscille de 0,8 à 300 parties par million (ppm), ce qui équi- vaut à un 1 milligramme par litre (mg/L) (Gouvernement du Québec, 2019).

4.4.           Le stress oxydant

 

C’est un point qui est mentionné dans chaque article concernant le sujet de l’hydro- gène. C’est un facteur important dans l’origine de différentes maladies telles que les maladies cardiovasculaires, gastro-intestinales et dégénératives. Il agit aussi négati- vement sur la peau et le vieillissement (Nicolson et al., 2016).

 

Le stress oxydant ou oxydatif est une réaction qui se passe au niveau cellulaire. Il s’agit d’une attaque des radicaux libres due à un dérèglement entre les pro-oxydants et antioxydants. Ces radicaux libres sont produits par l’organisme avec l’oxygène se trouvant dans les cellules (Ray, 2021). Nicolson et al. (2016) décrivent le fonctionne- ment comme suit :

« In this process, free radicals, such as reactive oxygen species (ROS) and re- active nitrogen species (RNS), are generated as by-products of oxidative metab- olism. When in excess over endogenous antioxidants, ROS/RNS can induce cas- ual and cumulative oxidative damage to cellular macromolecules, eventually re- sulting in cellular dysfunction, cell death and in some cases, leading to the devel- opment of various diseases »3

 

 

 

 

 

 


3 Traduction : Dans ce processus, les radicaux libres, tels que les espèces réactives de l’oxygène (ERO) (ROS en anglais) et les espèces réactives d’azote (ERA) (RNS en anglais), sont générées comme sous-produits du métabolisme oxydatif. En excès sur les antioxydants endogènes, ERO/ERA (ROS/RNS) peuvent induire des dommages oxydatifs occasionnels et cumulatifs aux macromolécules cellulaires, entraînant finalement un dysfonctionnement cellulaire, la mort cellulaire et dans certains cas, conduisant au développement de diverses maladies ».

 

L’eau hydrogénée agit comme un antioxydant et permet ainsi de réduire les cytotoxi- cités des espèces réactives de l’oxygène (ERO) et des espèces réactives d’azote (ERA). L’eau hydrogénée a donc une action positive sur le stress oxydant et de nom- breux effets sur les cellules et les tissus (Nicolson et al., 2016) :

« As a result of its mild but efficient antioxidant properties, H2 can cause multiple effects in cells and tissues, including anti-apoptosis, anti-inflammation, anti-aller- gic and metabolic effects, in most cases by reducing oxidative stress and excess amounts of ROS/RNS »4

Des études ont montré que le stress oxydant joue un rôle dans certaines maladies neurodégénératives, notamment Parkinson et Alzheimer (Gerst et al., 1999).

Pour ce qui est du Parkinson, selon une expérience faite sur des rats, il semblerait que consommer de l’eau hydrogénée permettrait de prévenir cette maladie. Une adminis- tration sous forme de gaz via des inhalations fonctionne de manière plus mitigée (Ito et al., 2012).

En ce qui concerne Alzheimer, une injection d’hydrogène avec du sérum physiologique a montré une réduction du stress oxydant et de l’inflammation. Cela permet également de prévenir les troubles moteurs et amnésiques (Nicolson et al., 2016).

4.5.           Les bienfaits

 

4.5.1.      Les cancers et les radiations

 

Il a été démontré que le stress oxydant joue un rôle dans le développement du cancer. Une expérience sur des souris atteintes du cancer du côlon a prouvé que l’administra- tion de l’eau hydrogénée ainsi que le médicament Fluorouracile (traitement pour le cancer) a augmenté la survie des souris. En effet, les cellules cancéreuses se sont détruites en plus grand nombre et l’effet inhibiteur a été amélioré. En conclusion, les chercheurs sont persuadés qu’un taux important d’hydrogène dans l’eau, en complé- ment du Fluorouracile, permettrait d’inhiber le cancer du côlon (Runtuwene et al., 2015).

 

 

 

 


4 Traduction : En raison de ses propriétés anti-oxydantes douces mais efficaces, l’hydrogène peut avoir de multiples effets sur les cellules et les tissus, y compris des effets anti-apoptose (mort cellu- laire programmée), anti-inflammatoire, anti-allergique et métaboliques, dans la plupart des cas en ré- duisant le stress oxydatif et les quantités excessives de ERO/ERA (ROS/RNS).

 

Le cancer de la peau de souris, traitées avec de l’hydrogène sous forme de gaz, a diminué en raison de la suppression de la production d’espèce réactive oxygénée (ERO). (Nicolson et al., 2016).

 

Les radiations pour le traitement du cancer abdominal et pelvien peuvent avoir des conséquences sur le système digestif. Grâce à son effet antioxydant et sa manière rapide de pénétrer dans les membranes, l’eau hydrogénée serait un bon remède. Une expérience faite sur des souris irradiées a montré que le taux de survie est de 50% lors de radiations. En consommant de l’eau hydrogénée, le taux de survie est de 90%. Le poids des souris soignées à l’eau hydrogénée a même augmenté. Il a été remarqué que les marqueurs du stress oxydant ont diminué dans l’intestin grêle pour les souris traitées, contrairement à celles non traitées, qui ont vu les marqueurs augmenter. L’eau hydrogénée permet de soulager les lésions intestinales induites par la radiothé- rapie, de fortifier le système digestif et ainsi d’offrir un taux de survie plus élevé (Xiao et al., 2018).

Lors de radiothérapies, des effets négatifs peuvent apparaître telles que la fatigue, les nausées, les diarrhées, la perte de l’appétit et la dépression, etc. Une étude a prouvé que boire de l’eau hydrogénée a permis aux patients, traités par radiothérapie pour un cancer du foie, de réduire la perte d’appétit et d’éviter la dysgueusie (altération du goût). Ainsi les patients voient leur qualité de vie améliorée et leur stress oxydant réduit (Kang et al., 2011).

Une autre expérience démontre que l’eau hydrogénée serait un bon agent radio pro- tecteur sans être toxique et sans aucun effet secondaire (Chuai et al., 2012).

4.5.2.      Les maladies du foie

 

Des études sur des souris montrent que l’hydrogène serait un antioxydant performant pour traiter différentes maladies du foie. L’eau hydrogénée a une action protectrice sur les lésions des hépatocytes (cellules du foie). Les chercheurs ont conclu que l’eau hydrogénée protège les hépatocytes des blessures en piégeant les radicaux et sup- prime ainsi la fibrose hépatique qui pourrait évoluer en cirrhose (Lamireau et al., 2002). Il est possible de traiter la fibrose par des injections de sérum physiologique riche en hydrogène (Koyama et al., 2013).

 

La stéatose hépatique non alcoolique, maladie connue aussi sous le nom de maladie du foie gras peut être réduite grâce à de l’eau hydrogénée en limitant le stress oxydant et l’inflammation (Gang, 2019).

4.5.3.      Le microbiote

 

Le microbiote intestinal pourrait jouer un rôle déterminant dans les maladies du cer- veau, dont la maladie d’Alzheimer. Certaines bactéries intestinales libèrent des lipo- polysaccharides et des acides gras à chaîne courte qui peuvent atteindre le cerveau via le sang et provoquer une pathologie amyloïde et une neurodégénérescence (Uni- versité de Genève, 2020).

 

Il est à présent prouvé par une étude qui aura duré plus de cinq ans, menée conjoin- tement par des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE), des Hôpitaux univer- sitaires de Genève, du Centre national de recherche et de soins pour les maladies d’Alzheimer et psychiatriques Fatebenefratelli de Brescia, de l’Université de Naples et du Centre de recherche IRCCS SDN à Naples qu’un déséquilibre du microbiote intes- tinal est effectivement lié au développement des plaques amyloïdes dans le cerveau, annonciateur de la maladie d’Alzheimer. Le lien était soupçonné depuis plusieurs an- nées par la communauté scientifique. D’ailleurs, le microbiote intestinal est aussi ap- pelé le deuxième cerveau (Fasler, 2020).

 

Moira Marizzoni déclare : « Nos résultats sont sans appel : certains produits bactériens du microbiote intestinal sont corrélés à la quantité des plaques amyloïdes dans le cer- veau, et ce par l’intermédiaire du système sanguin, qui transporte certaines protéines des bactéries jusqu’au cerveau ». En effet, des taux sanguins élevés de lipopolysac- charides et de certains acides gras à chaîne courte (l’acétate et le valérate) sont as- sociés à la fois à d’importants dépôts amyloïdes dans le cerveau et à ces souches bactériennes particulières. À l’inverse, de hauts taux d’un autre acide gras à chaîne courte, le butyrate, étaient associés à une pathologie amyloïde moins importante. » (Université de Genève, 2020).

Ces travaux apportent ainsi la preuve d’une association entre certaines protéines du microbiote intestinal et l’amylose cérébrale au travers d’un phénomène inflammatoire sanguin. Les scientifiques vont maintenant travailler à l’identification des bactéries en jeu dans ce phénomène (Université de Genève, 2020).

 

L’eau hydrogénée pourrait agir sur la régulation des bactéries présentes dans l’intes- tin. Elle est un moyen pratique pour fournir du gaz bioactif au tractus gastro-intestinal et pourrait moduler l’activité des bactéries productrices et consommatrices d’hydro- gène. La protection de la barrière intestinale induite par l’eau hydrogénée et la régula- tion à la hausse des bactéries productrices de butyrate ont été observées dans la plu- part des études, avec une amélioration des perturbations du microbiote intestinal (Ostojic, 2021).

4.5.4.      La peau

 

L’eau hydrogénée peut aussi avoir des effets bénéfiques sur la peau et ainsi traiter différents problèmes dermatologiques.

Les brûlures peuvent être réduites grâce à un traitement au sérum physiologique en- richi en hydrogène selon une étude faite sur des rats. Une réduction du développement de l’apoptose (mort programmée des cellules (RTS, 2018)) et de l’autophagie (sup- pression d’une partie nocive de la cellule (Futura Santé, 2021)) a été remarquée. L’in- flammation et le stress oxydant ont été réduits (Nicolson et al., 2016).

 

Les escarres sont des plaies qui apparaissent lorsque les personnes restent trop long- temps alitées. Elles peuvent être traitées grâce à de l’eau hydrogénée injectée par sonde alimentaire en supplément du traitement habituel (crème, pansement de gaz). Une amélioration sur la taille de l’ulcère a été notée (Li et al., 2013).

 

Une étude menée sur deux patients a démontré qu’utiliser des pansements imbibés d’eau hydrogénée a soigné en dix semaines leurs ulcères sur la peau. Ils avaient été diagnostiqués avec un pemphigus vulgaire (cloques et érosions de la peau et des mu- queuses). Les photos sont très parlantes (annexe 4). Ils avaient initialement été traités avec des glucocorticoïdes et des antibiotiques qui ont endommagé leur foie et n’ont pas eu les effets escomptés (Yang et al., 2019).

 

Une expérience a démontré qu’appliquer de l’eau hydrogénée sur le derme permet de prévenir et retarder les dommages commis par les rayons UV, d’augmenter les gènes de collagène et de réduire les cytokines inflammatoires de la peau (Nicolson et al., 2016). Grâce à son effet antioxydant, l’hydrogène permettrait de rajeunir la peau, no- tamment en prenant des bains d’eau hydrogénée. Un essai de trois mois effectués au Japon avec des bains pris tous les jours a établi des améliorations sur les rides (Nicol- son et al., 2016).

4.5.5.      Les autres maladies

 

L’eau hydrogénée peut avoir des effets bénéfiques pour les personnes atteintes de diabète de type 1 et 2. Le stress oxydant est réduit par l’eau hydrogénée qui influence le métabolisme du glucose, du cholestérol et améliore la sécrétion d’insuline (Koyama et al., 2013), (Nicolson et al., 2016).

Après une consommation de dix semaines d’eau hydrogénée, il a été remarqué une baisse du taux de cholestérol (Nicolson et al., 2016).

 

L’eau hydrogénée serait aussi un bon agent pour prévenir l’obésité. Une consomma- tion à long terme a permis de stabiliser la graisse et le poids corporels en stimulant le métabolisme (Kamimura et al., 2012).

 

L’eau hydrogénée agit aussi sur les os et améliore la teneur et la densité minérale. Elle prévient l’ostéoporose, maladie qui fragilise les os et peut entraîner des fractures, d’après une étude réalisée sur des rats. Le stress oxydant joue un rôle important dans l’évolution de celle-ci (Guo et al., 2013).

 

Selon des études récentes, l’eau hydrogénée montre des résultats encourageants pour soulager les douleurs de polyarthrite rhumatoïde. Une étude montre que pour certains patients la totalité des symptômes ont diminués (McCarty, 2015).

 

L’hydrogène contribue à protéger les poumons contre les lésions chroniques induites par l’hypoxie/ré-oxygénation (H/R) qui peut provoquer un épaississement de la paroi alvéolaires, une hémorragie alvéolaire et une augmentation de l’inflammation. Ces dé- gradations ont pu être atténuées grâce à l’hydrogène en raison d’une diminution de production des radicaux et d’une réduction de l’inflammation. Cette expérience a été faite sur des rats. (Chen et al., 2018).

 

L’eau hydrogénée pourrait être bénéfique pour les greffes. En plaçant les organes pré- vus pour une greffe au froid dans de l’eau hydrogénée, on peut prévenir la production des espèces réactives de l’oxygène (ERO) et des espèces réactives d’azote (ERA) se créant après la coupure des tissus (Nicolson et al., 2016).

Une étude réalisée sur des rats lors d’une allogreffe d’un rein, (greffe d’un organe d’un sujet à un autre) (OFSP, 2018), montre que l’eau hydrogénée permet de prévenir la néphropathie chronique (dégradation de la fonction rénale avec une augmentation de l’hypertension rénale). C’est un diagnostic récurrent pouvant causer des dysfonction- nements et une perte de l’organe greffé (Harzallah, 2011). Grâce à l’eau hydrogénée et son action antioxydante, la néphropathie chronique est ralentie dans son avance- ment et l’inflammation diminuée (Cardinal et al., 2010).

 

L’hydrogène sous forme de gaz peut avoir un effet positif sur le fonctionnement du cœur après un arrêt cardiaque. Lorsque le cœur est arrêté, notamment lors d’opéra- tion, l’hypothermie est utilisée pour protéger le corps et améliorer le taux de survie. Une étude faite sur des animaux a montré que lorsque le cœur est arrêté pour une opération, sans l’utilisation d’hypothermie, le taux de survie est de 43%, alors qu’avec l’hypothermie il passe à 77% et si l’hydrogène est utilisé le taux monte à 92%. En appliquant un traitement combinant l’hypothermie et l’hydrogène, le taux de survie se- rait de presque 100% (Gundry, 2020). De plus, une expérience faite sur des rats mon- trent que l’hydrogène permet de réduire la gravité des infarctus (Nicolson et al., 2016).

 

Une expérience faite sur des souris souffrant de fatigue chronique montre des amélio- rations après consommation d’eau hydrogénée lors d’exercices. La fatigue chronique se manifeste par une fatigue constante de plus de six mois pouvant amener des pro- blèmes de concentration, de mémoire, de sommeil, des douleurs musculaires, etc. Le stress, l’inflammation et l’hygiène de vie pourraient être à l’origine de ce trouble. En forçant les souris à nager et en les alimentant d’eau hydrogénée, il a été remarqué qu’elles avaient une meilleure endurance. De ce fait, l’eau hydrogénée permettrait de réduire le stress oxydant, de mieux récupérer et ainsi contrôler la fatigue (Ara et al., 2018).

4.5.6.      Les personnes en santé

 

L’hydrogène peut être aussi consommée par des personnes en santé et apporter une meilleure qualité de vie. Par sa fonction antioxydante, l’hydrogène permet d’augmenter les antioxydants naturels du système immunitaire (Gundry, 2020).

 

Des études ont été menées sur des athlètes. Il en est ressorti que l’eau hydrogénée peut agir comme antioxydant et réduire la fatigue musculaire, l’inflammation et ainsi éviter des blessures musculaires (Aoki et al., 2012).

 

Une étude menée avec des volontaires a mis en évidence que l’eau hydrogénée amé- liore l’humeur et l’anxiété. De par son action antioxydante, elle permet de réduire le stress oxydant et l’inflammation qui créent des dommages au système nerveux central. Le stress oxydant augmente lors d’émotions négatives telles que la peur, l’anxiété, la phobie sociale, etc. Il a été démontré qu’après une consommation d’eau hydrogénée, l’activité du système nerveux sympathique était beaucoup plus faible au repos. L’an- xiété et l’humeur se sont améliorées offrant ainsi une meilleure qualité de vie. (Mizuno et al., 2018).

 

5.       Conclusion

Ce travail met en avant les bienfaits que peut avoir l’eau hydrogénée sur le corps. Par sa fonction antioxydante et anti-inflammatoire, l’eau hydrogénée peut avoir des actions bénéfiques lors de nombreuses pathologies (cancer, diabète, ostéoporose, polyar- thrite rhumatoïde, maladies du foie, lésions aux poumons) ainsi que lors de greffes et d’arrêts cardiaques avec de meilleurs taux de survie et une amélioration de la qualité de vie pour les personnes traitées par radiothérapie. Les vertus possibles de l’eau hydrogénée sur le microbiote et sa relation avec les maladies dégénératives notam- ment Alzheimer et Parkinson sont encourageantes. Elle est aussi bénéfique pour trai- ter différents problèmes de peau.

L’eau hydrogénée peut être consommée en prévention de maladies et améliorer la santé et l’humeur de manière générale en réduisant le stress oxydant.

 

Il existe trois façons de consommer l’hydrogène :

 

 

·         Par absorption

·         Par inhalation

·         Par injection

 

L’absorption est la manière la plus pratique de consommer l’hydrogène. Il existe sur le marché des machines permettant de transformer l’eau en eau hydrogénée, des com- pléments alimentaires à ingérer et des comprimés qui se dissolvent dans l’eau. C’est un marché en expansion, de plus en plus d’offres sont disponibles. En février 2020, un nouveau complément alimentaire contenant de l’hydrogène a été lancé sur le marché par une société Franco-Japonaise (Dubois, 2020).

 

Il est primordial de bien se renseigner sur le sujet afin de connaître ses bienfaits, ses actions et la manière dont elle doit être consommée. De nombreuses recherches sur les différentes offres vendues doivent aussi être entreprises afin d’éviter les arnaques possibles. En effet, certaines personnes malintentionnées vendent des machines qui ne sont d’aucune efficacité. Cette façon de consommer est onéreuse, c’est pourquoi il est judicieux d’acheter une machine de qualité et ainsi profiter pleinement des béné- fices de l’eau hydrogénée.

 

Il est important de mentionner que c’est un sujet récent et qu’il reste encore des élé- ments à découvrir concernant son impact. Beaucoup d’études ont été menées sur des animaux, principalement sur des souris et des rats. Il s’agira à l’avenir de continuer les recherches afin d’affiner les résultats obtenus sur les animaux puis de les tester sur l’être humain. Ce point concernant la recherche et son développement est fréquem- ment apparus dans chaque article scientifique cité. Les doses à administrer restent cependant à définir.

 

Néanmoins, l’eau hydrogénée est de plus en plus fréquemment adoptée même si les résultats ne créent pas l’unanimité. Certains consommateurs voient en effet des chan- gements et des améliorations et d’autres peu ou pas. En Suisse, la consommation d’hydrogène se pratique principalement par l’absorption d’eau hydrogénée et par in- halation. Les sportifs la consomment pour ses effets de récupération après le sport, d’autres personnes en raison de problèmes de santé ou encore pour lutter contre le vieillissement.

 

Une personne m’a confié avoir arrêté de prendre de la morphine au bout de 5 jours en la substituant par des inhalations d’hydrogène qui ont eu un effet anti-inflammatoire.

 

En 2015, une amie masseuse a cesser son activité à cause de raideurs aux articu- lations de ses mains. Cette année-là, elle a participé à un séminaire une fontaine à eau hydrogénée était mise à disposition. Après deux semaines de consommation d’un litre d’eau hydrogénée par jour, ses raideurs aux articulations ont disparu. De retour à la maison et n’ayant pas de fontaine ses douleurs articulaires sont réapparues. Après avoir acheté sa fontaine en 2015, elle n’a plus jamais eu de douleurs articulaires aux mains et a pu reprendre son métier. Elle s’est aussi rendue compte d’un effet positif sur son burn out et sa dépression.

 

Pour ma part, je bois exclusivement de l’eau hydrogénée depuis 6 mois. Je consomme journellement 2 à 3 litres d’eau hydrogénée sans aucun problème.

 

D’autres recherches seront nécessaires, bien que les différents cas pratiques, études et expériences pratiquées sur des rats ou des souris démontrent les effets positifs de l’eau hydrogénée.

 

L’eau hydrogénée est un élément prometteur qui, je l’espère, pourra être utilisé par les professionnels de la santé afin d’aider leurs patients dans leur combat contre la mala- die et améliorer leur qualité de vie.

 

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Annexe : Photos d’ulcères traités avec de l’eau hydrogénée

Ulcères traités avec l'eau hydrogénée